Le chemin de verre
Seul les éléphants blessés savent où ils doivent mourir... nous n'avons pas cette chance mais nous avons conscience de vie craignant la mort… chaque plaie nous rend différents, voire plus forts, au mieux nous remplis d’espoir ne sachant que vivre parfois …. Dans ce vide passager, gardez bien au fond de vous que vous êtes désiré(e), convoité(e), aimé(e) en secret... comme chacun d'entre nous aime en secret, vous êtes aimé(e)... Ne pensez à rien d’autre qu'à cela, ne mettez aucune image, aucun homme, aucune femme, aucun visage, aucune apparence dans le fait d'être aimé(e)… simplement aimé(e) parce que vous êtes en vie, oui... vous êtes en vie... et comme tous les rêves d'enfant que nous avons tous dû mettre de côté, il y a forcement une envie que vous avez repoussée au fond de vous-même... une envie comme devenir, faire, partager, oser… et que sais-je encore ?... Alors prenez ces verbes et offrez-les vous.... oui, faites-vous cadeau de ces verbes !... Par exemple... « devenez » ce que vous aviez rêver d'être... donnez-vous en les moyens rien que quelques minutes, « faites » ensuite ce que vous auriez rêver de faire si... et "partager" le… oui, « partagez » tout ce que, alors, vous venez d'acquérir, là, simplement, pour quelques minutes… juste parce que vous vous l'autorisez, parce que vous vous l'offrez... partager cela avec celui, celle, le chien, le chat, la table ou la chaise, le ciel ou l'eau, le poisson rouge, la lumière… partagez cela comme vous l'offririez à vous-même... et puis osez, osez garder cet instant fou comme un beau et bon moment de votre parcours d'être humain ; car tout n'est que moment... osez vous regarder avec ce désir, cette envie, ce rêve...
N’oubliez pas que le bonheur est un chemin, pas une destination !